Historique de la SDM et des musées de Grasse

Les XVIII° et XIX siècles

Il paraît qu’au temps de la révolution, la Société républicaine de Grasse avait formé le vœu, le 12 frimaire an III (soit le 2 décembre 1794) d’y créer un musée et une bibliothèque (dans le style de l’époque, de « recevoir les monuments des harts et la bibliothèque nationale ») dans « les deux maisons du citoyen Clapiers ci-devant Cabris ».
Prémonitoire, le vœu resta pieux à l’époque, si l’on peut dire.
La révolution n’a guère créé en la matière, plutôt détruit comme l’on sait, sauf à inaugurer le pillage des richesses de nos voisins (par la Belgique, dont les premiers trésors venaient d’arriver à Paris le 19 septembre précédant l’adresse de notre société populaire).

C’est le Consulat qui ferait œuvre civilisatrice. En 1801, il crée d’autorité 15 musées dans les principales villes de France. Pour notre région, à Marseille (ce musée est l’ancêtre du Palais Longchamp, inauguré en 1869).

1833 verra l’inauguration du Musée Calvet d’Avignon, 1838, celle du futur Musée Granet d’Aix, 1868, celle du Musée Réattu d’Arles, tous en Provence occidentale.

Il faudra attendre la troisième république pour que toute la Provence soit dotée d’un premier maillage de musées, de Gap, vers 1883, à Digne en 1885, Draguignan et Toulon en 1888.

Puis l’initiative publique passera pour un temps le relai à l’initiative privée (à l’exception notable de Cannes, dont le Musée municipal de la Castre est créé en 1919) …

En 1896, Frédéric Mistral crée le Muséon Arlaten, qu’il cédera au département des Bouches-du-Rhône.

Le début du XX° siècle

M. Paul Arbaud lègue son musée privé (et sa riche bibliothèque) à l’Académie d’Aix en 1911.
A Marseille, les musées municipaux Cantini et Grobet-Labadié sont, le premier, un legs de 1916, le second, une donation de 1919.
Au lendemain de la grande guerre, Nice n’a toujours pas de musée, mais elle va rattraper son retard :
- en 1919, le prince d’Essling (un Masséna), lui fait don de sa villa de la Promenade des Anglais (le Musée Masséna y est inauguré en 1921, la Bibliothèque de Cessole, un autre legs, en 1937),
- en 1925, « la pression tenace » de la Société des Beaux-Arts persuade la ville d’acquérir la Villa Kotchoubey, où le Musée Chéret ouvre trois ans plus tard.
A Antibes, la création par Romuald Dor de La Souchère en 1924 d’une Société des Amis du Musée d’Antibes est suivie de près de l’acquisition par la ville du château Grimaldi en 1925 (l’actuel Musée Picasso).
On en oublie certainement…

Création de la SOCIÉTÉ FRAGONARD

Il y a des variantes, selon que le musée est une collection privée toute ficelée, ou un simple projet muséographique, mais l’aboutissement est toujours le même : plus ou moins vite, de privé le musée devient public (ou semi-public, dans le cas du Musée Arbaud), ce qui assure sa pérennité.

C’est dans ce contexte que se situe la constitution de notre Société Fragonard, devenue Société des Musées de la Ville de Grasse.

L’initiative et l’impulsion reviennent à François Carnot. Né le 22 février 1872, il est le fils du président de la république Sadi Carnot, l’arrière petit fils de Lazare Carnot et le petit neveu de l’auteur du 2ème principe de la thermodynamique.
Les Carnot sont bourguignons, mais François est presque un Grassois d’adoption : il a épousé en 1897 Valentine Chiris, fille du parfumeur et sénateur Léon Chiris, 1839-1900, dont on voit la statue de bienfaiteur sur le boulevard Fragonard, et arrière petite nièce du conventionnel Maximin Isnard. En fait, c’est un peu comme si la famille Carnot avait épousé la famille Chiris : le frère de François, Ernest a épousé la sœur de Valentine, Marguerite, et le frère de celles-ci, Georges, a épousé leur nièce, Emilie Cunisset-Carnot…

Il est ingénieur de l’Ecole centrale, il a été député de 1902 à 1914, élu de la Côte d’Or puis de la Seine-et-Oise.

Il a des titres plus pertinents à la fondation d’un musée.
Il a été commissaire de l’Exposition universelle de 1900, responsable des musées centennaux.
Il est, depuis 1910, président de l’Union centrale des Arts décoratifs qui administre le Musée des Arts décoratifs (il le restera cinquante années, jusqu’en 1960 !), et membre du conseil des Musées nationaux.
Il sera plus tard directeur de la Manufacture des Gobelins.

Il sera président de notre Société de 1919 jusqu’à sa mort, le 24 décembre 1960, à 88 ans.

L’investissement de la famille Carnot-Chiris dans la société ne s’arrêtera pas avec lui : si Mme Louis Amic, qui est conservatrice au Musée des Arts décoratifs et a publié des ouvrages de référence sur les arts dits mineurs, lui succède en 1963 (réalisant ainsi une alternance entre les parfumeries Chiris et Roure, dont son mari est président), ses filles, Mme Françoise Crépy-Carnot et Mme René Giscard d’Estaing, puis son petit fils, M. Sylvain Carnot, présideront à leur tour la Société Fragonard.

Mais, bien entendu, François Carnot n’est pas seul !

Si les présidents honoraires (dont Georges Clémenceau en 1919, et dix ans plus tard le maréchal Pétain, qui l’un et l’autre ne sont d’ailleurs pas sans attaches locales) sont avant tout honorifiques, la liste des 21 premiers administrateurs élus le 22 avril 1919 est intéressante à plus d’un titre.
Ils sont : Mme Georges Chiris, de Mathieu, ingénieur des Ponts et chaussées à Draguignan, M. Maurice Maubert, industriel parfumeur à Grasse (la maison Robertet), M. Paul Négrin, de Cannes, M. Edmond Poupé, conservateur du musée et de la bibliothèque de Draguignan, le docteur Pouzet, de Cannes, M. Louis Sivan, avocat à Fréjus.

Outre le quota habituel de nobles, bourgeois vivant noblement et professions libérales, des chercheurs patentés (les archéologues Paul Goby et Adrien Guébhard, Emile Boniffacy, historien de La Gaude, qui sera plus tard vice-président de l’association, et lui laissera de très précieuses notes d’archives, tant érudites qu’ethnographiques, écrites d’une plume élégante et souvent drôle, Edmond Poupé, historien de Draguignan), et ce qu’il faut de donateurs en puissance (la famille Jourdan de Mons est illustre dans le monde des collectionneurs, bien d’autres noms se lisent sur les cartouches des œuvres exposées au Musée).

Mais, sauf erreur, aucun membre du conseil municipal (alors présidé par Jean Ossola).
Et les Grassois sont à peine majoritaires. On y reviendra.

L’analyse détaillée de la liste des centaines de membres des premières années d’exercice  confirmerait, et ces observations ne sont pas anodines.

OBJET SOCIAL DE LA SOCIÉTÉ FRAGONARD

Si la Société s’appelle Fragonard, en hommage naturel à l’un des illustres fils de Grasse, son but n’est pas en effet de bâtir un Musée des Beaux-arts de province de plus, ni même seulement un « Musée Fragonard »…

Il s’inspire plutôt en réalité du projet précurseur de Mistral : la fondation devra être à la Provence orientale ce que le Muséon Arlaten est à la Provence occidentale, pas seulement un lieu de collection et d’exposition, mais aussi un centre de recherches et un conservatoire des traditions.

Rien ne le dit plus clairement que notre objet social :

« 1° La recherche, la réunion, l’étude et la conservation de tous objets, textes ou documents écrits ou verbaux, se rapportant à l’art, à l’histoire, à la littérature, aux traditions ou usages de la basse Provence comprise entre le Var, l’Argens et le Verdon, c’est-à-dire des anciens diocèses de Grasse, Vence, Fréjus et de l’Abbaye de Lérins.
«  2° Le groupement de ces objets, documents ou textes, et la constitution à Grasse d’un musée régional et d’une bibliothèque provençale.
«  3° La publication d’un bulletin relatif à Grasse et à toute la région sus-désignée.
«  4° La collaboration par la publication des textes, photographies, cartes postales illustrées, guides, etc., à tout ce qui pourra faire connaître et conserver le caractère propre de la région, sauvegarder son patrimoine artistique, historique et littéraire, et perpétuer la vieille tradition provençale. »

On est libre de trouver un peu datée la perpétuation de la vieille tradition provençale, mais comment ne pas être sensible, au contraire, à la modernité de la préoccupation des sources orales !

On comprend dès lors la part faite aux bonnes volontés du pays de Grasse et du Var, aux érudits locaux, et le recrutement de ces « vieilles familles » enracinées, susceptibles de détenir de ces objets, textes ou documents écrits ou verbaux qu’il s’agit de collecter, de conserver, d’étudier et de publier.

Comme l’écrit M. Georges Vindry (ancien conservateur du musée) , dans la plaquette qu’il a consacrée en 1967 au « Musée de Grasse », à laquelle la présente note doit beaucoup, « la société Fragonard rencontra aussitôt un accueil chaleureux, elle arriva à point nommé pour sauver une infinité d’objets, de documents, de traditions orales prêts à disparaître ».

Cet élan, on le lit à chaque page dans les copieux Bulletins que la Société a publiés longtemps (celui de 1930 relatant les fêtes du dixième anniversaire du Musée Fragonard, celui de 1932 celles du bicentenaire de Fragonard).

Il sera efficace :

- la société est créée le 22 avril 1919,
- moins de deux ans plus tard, le 20 février 1921, le musée est inauguré, dans l’hôtel de Clapiers Cabris alors loué, comblant ainsi le vœu de la société patriotique de l’an III,
- la reconnaissance d’utilité publique vient le 25 juillet 1923,
- enfin, l’hôtel est acquis le 15 juin 1925 « grâce au concours désintéressé de généreux donateurs » (Bulletin 1930), « grâce à une souscription publique où participèrent, ce qu’il faut souligner, non seulement la ville de Grasse, mais presque toutes les communes de l’arrondissement » (G. Vindry).

Dès 1930, la générosité des donateurs permet aux collections du Musée Fragonard d’occuper les vingt salles du vieil hôtel. Celles du Musée d’Art et d’Histoire actuel lui doivent encore presque tout, quatre vingt ans plus tard.

Mais les bulletins ne cachent rien non plus de l’érosion des adhésions après l’enthousiasme des débuts (361 membres en 1929, 349 en 1930, 331 en 1931, 317 en 1932…), et des difficultés financières inhérentes à une telle entreprise …

Au dixième anniversaire de la création du musée, le 21 avril 1930, François Carnot n’en  commençait pas moins son toast par une déclaration d’indépendance : « la Société Fragonard n’est qu’une société d’initiative privée : elle n’a nulle attache avec la politique… »
Cela demeurera encore une vingtaine d’années.

1952 : CESSION DE L’HÔTEL CLAPIERS CABRIS À LA VILLE DE GRASSE

En 1952, la Société Fragonard devra toutefois se résoudre à négocier sa reddition en confiant bâtiments et collections à la Ville de Grasse.

Par convention, la société en conservait la gestion, mais cela aussi s’estompera (dès 1958, par exemple, le conservateur est un fonctionnaire communal, nommé par le ministère), et, de plus en plus, la Société n’aura plus qu’un rôle de conseil ou de prescripteur.

Lorsqu’elle passe le relais à la Ville, elle a déjà largement rempli son objet : le musée et la bibliothèque existent, ont recueilli et continuent de recueillir la mémoire de cette Basse Provence chère à leur fondateur, et accueillent un public nombreux d’amateurs et/ou de chercheurs.

Elle le dépassera toutefois, au-delà de ses espérances peut-être.

Il était question d’un musée ? Il y en aura finalement trois (un quatrième, consacré au photographe Charles Nègre, sera même envisagé un temps…), le Musée Fragonard de 1920 s’étant scindé en :

- un Musée d’Art et d’Histoire de Provence (MAHP), occupant l’Hôtel de Clapiers-Cabris,
- un musée Villa Fragonard, ouvert dans la villa qui avait accueilli le peintre et sa famille à l’époque de la Révolution, acquise et restaurée par la première municipalité d’Hervé de Fontmichel,
- et un musée de la parfumerie, œuvre de longue haleine des municipalités Vassalo, Fontmichel et Leleux.

Sans doute le MIP n’était-il pas envisagé (ni envisageable ?) en 1919, sans doute s’est-il aujourd’hui largement émancipé.
Ce n’est pas une raison pour oublier le rôle déterminant qu’ont eu la Société des Musées et le conservateur Georges Vindry dans l’élaboration de son concept muséographique, le choix du site, et la collecte patiente et obstinée des matériels d’exposition et documentaires auprès de parfumeurs dont plusieurs étaient de ses membres.
Puis, le sentiment du devoir accompli, son objet social rempli et même comblé, déchargée de la gestion des musées, la Société s’est endormie, il faut bien le reconnaître, pendant un quart de siècle…

2011 : LA RENAISSANCE

Et reconnaissons que la belle endormie ne s’est réveillée en 2011 qu’en écho à la constitution, deux ans plus tôt, à l’initiative passionnée d’Hervé de Fontmichel, d’une Association de Sauvegarde des Musées de Grasse, qui répondait à l’inquiétude de nombreux Grassois devant l’état d’abandon, réel ou supposé, de ses musées historiques…

Tant mieux !

L’état des lieux (en incluant le Musée de la Marine, qui doit beaucoup à notre avant dernier président) ?

Rien de commun, a priori, entre la culture provençale, les peintres de la famille Fragonard, la parfumerie, la marine à voile…

Le dénominateur commun des musées de Grasse existe pourtant : c’est le Pays de Grasse lui-même, à la reconnaissance de l’identité duquel chacun de ses musées apporte sa pierre :
- Grasse, capitale politique et culturelle de la Provence orientale, de la « dédition » de Nice (1388) jusqu’au rattachement de son comté en 1860,
- Grasse, ville industrielle et industrieuse, « capitale de la parfumerie », titre conquis pied à pied pendant les deux derniers siècles de l’ancien régime, acquis vers 1850, et pas si mal défendu depuis, malgré les mondialisations, par ceux de ses parfumeurs qui ont su résister au chant de leurs sirènes,
- Grasse, ville des Préalpes, tournée vers sa montagne, mais néanmoins pépinière de grands marins, à commencer par l’amiral qui portait son nom…
C’est finalement avec les Fragonard que les liens sont les plus ténus : la famille paternelle n’était pas grassoise de souche, les peintres qui l’ont illustrée se sont au mieux donné la peine d’y naître et d’y être de passage, leurs descendants n’y sont plus représentés depuis la Révolution…
Et pourtant, Fragonard s’identifie à Grasse, la « gueuse parfumée » du président de Brosses, qu’évoquent les fleurs qui ornent ses compositions et les parfums qui, dirait-on, en émanent.
Mais, même établi à Paris, Fragonard s’était-il vraiment éloigné de Grasse ? Son épouse, Marianne Gérard, est une autre Grassoise de Paris, leur fils naît à Grasse, leur séjour (payant) chez le « cousin Maubert » a valu à Grasse de conserver pendant un siècle le décor aujourd’hui exposé à la collection Frick de New York, outre ce témoignage inattendu que constituent les fresques révolutionnaires de l’escalier de la Villa Fragonard, que l’on a hésité à attribuer au père ou au fils…

On le voit, les musées de Grasse forment, par leurs thèmes, un maillage serré autour de l’âme de la ville, dont la visite incite à découvrir les autres richesses, celles de son secteur sauvegardé, celles de son patrimoine industriel, et permet d’en comprendre l’évolution, dans le temps, du moyen-âge des tanneurs à l’ancien régime des « petits marquis » (l’hôtel de Clapiers-Cabris en porte témoignage), de la révolution des notables (des fresques républicaines de l’hôtel Pontevès et de la Villa Fragonard au portrait de famille du conventionnel Isnard repenti…) aux grands industriels de la parfumerie, et dans l’espace, du podium initial du château de l’évêque aux limites des murs de la ville du XVIIIème siècle, de ces murs aux sites industriels en mutation du XXIème siècle.

Un autre point commun de ces musées (au moins des deux principaux d’entre eux) en résulte : ils ont par nature, chacun dans son domaine, une vocation encyclopédique.
Elle était inscrite dans le programme de la Société Fragonard, à l’origine du Musée d’Art et d’Histoire, qui s’était donné pour but premier «  la recherche, la réunion, l’étude et la conservation de tous objets, textes ou documents écrits ou verbaux, se rapportant à l’art, à l’histoire, à la littérature, aux traditions ou usages de la basse Provence comprise entre le Var, l’Argens et le Verdon ».
Et il en est a fortiori ainsi du musée thématique de la parfumerie, conservatoire des arts et des techniques de cette spécialité.
Non seulement leurs bibliothèques de recherche, mais les collections que ces musées exposent, ou conservent dans leurs réserves, ont donc valeur documentaire autant qu’esthétique, archives des temps passés et du temps présent.

Soulignons enfin que nos musées (et notre Société) n’ont pas fait que conserver passivement la mémoire de Grasse : ils ont aussi contribué grandement à la préserver.
L’hôtel de Clapiers-Cabris, victime du « vandalisme bourgeois » (G. Vindry), était ainsi fort déchu lors de son acquisition en 1925 à la suite de la souscription publique; le musée l’a relevé, et a même pu retrouver et y replacer certains de ses décors d’origine.
Quant à la Villa Fragonard, à l’hôtel Pontevès-Amic et à l’usine Chiotasse, qui accueillent les autres musées, les Grassois se souviennent encore de leur triste état avant leur reconversion.

Décidemment, les musées de Grasse ont bien mérité de la petite patrie…

Grasse n’en est pas « propriétaire » pour autant : qu’elle ait plus que ses voisines du littoral conservé son âme provençale (enfin, soyons raisonnable, une partie de son âme…) ne lui donne que plus de devoirs de maintenir l’effort que le Pays de Grasse tout entier (qui a désormais une existence légale avec la communauté d’agglomération) avait consenti pour que le projet de François Carnot voit le jour.

L’avenir des musées ?

Celui du MIP, qui s’est rendu irremplaçable, est assuré.

Celui du Musée d’Art et d’Histoire, dont la démarche muséographique est exemplaire (voir son site internet), l’est également.
A quelques bémols près :
- l’enrichissement des collections, qui doit se poursuivre, soit par achats, soit par dons, soit par dépôts : on ne fera croire à personne qu’il n’y ait plus de trésors à collecter, ni de place pour les recueillir !
- la confidentialité excessive de la bibliothèque et des fonds d’archives, malgré la numérisation et la mise en ligne de son catalogue.

Avenir de notre Société .

Sauf à retrouver des mécènes tel François Carnot, ou des savants désintéressés tels Paul Goby ou Emile Boniffacy, elle pourra toujours continuer à assister nos élus dans leurs prises de décision, voire servir d’aiguillon ! La SDM continue à participer au rayonnement de la culture de la Provence Orientale en organisant des manifestations (conférences, visites de sites). Grâce à son statut d’association reconnue d’utilité publique la SDM est habilitée à recevoir des dons et legs pour lesquels les donateurs bénéficent de déductions fiscales.

                                                                          François CREPEAUX  Vice Président de la SDM